La consigne du premier atelier d'écriture de l'année était : Rédigez la biographie d'un écrivain fictif (1 page maximum). Voici le texte écrit par Teressa :
« Ouvrir la fenêtre de ses désirs et de ses rêves aux autre, c’est ça, l’essence même d’u écrivain. »
C’est la réponse qu’avait donné Alexander Termark, l’auteur des dix meilleurs best-sellers de notre siècle, à la question pourquoi être auteur.
« Pour comprendre le Réel, les autres devaient d’abord me comprendre moi. », il avait continué.
Ce célèbre discours qu’il a tenu à ses quarante ans à été le motto de tous les jeunes écrivains qui l’admiraient. Mais son histoire, à lui, il ne l’avait jamais publiée. Aujourd’hui, c’est sa femme qui raconte sa vie, un an après sa mort.
Né en pleine canicule, dans une université abandonnée, Alexander avait une tante et une mère pour seule famille. C’était un enfant ordinaire qui ne semblait n’avoir rien d’extraordinaire. Des notes moyennes, une ambition petite. Il voyait la Vie avec simplicité : suivre des cours jusqu’au Bac, trouver un emploi pas très difficile dans une petite ville, se marier, avoir un ou deux enfants et mourir à 80 ans exactement – il voyait dans ce nombre une rondeur agréable.
Mais en novembre 85, il croise le chemin d’Anao, l’excentrique hawaïenne qui deviendra sa femme. Son monde bascule dans des couleurs fluo. Il n‘arrive plus à exprimer les sentiment qui le chamboulent, il utilise pour la première fois sa plume et découvre sa voie. Cette même année, il finit Echo et Papillon, qui se vendit dans plus de dix langues.
Il est émerveillé de ces nouvelles émotions et décide de continuer d’écrire. Une vingtaine de livres plus tard, dont dix deviennent mondialement connus, il pose sa plume pour toujours la veille de ses 80 ans. Le lendemain, il meurt en embrassant pour la dernière fois sa femme.
Photo tirée du film Barton Fink de frères Cohen (1991)
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